Trésors du nord péruvien, sur la route Mochica
Voyage sur mesure - 9 jours / 7 nuits À partir de 2 080 €*
Vols + hôtels + guide francophone
Un voyage au Pérou le long du riche littoral Pacifique nord sur la "route des Mochicas", à la rencontre des civilisatons pré-Incas aujourd'hui disparues qui nous ont légués un héritage culturel inestimable. De la belle ville coloniale de Trujillo, jusqu'à Lambayeque et son musée des tombes royales qui recèle les plus beaux joyaux d'orfèvrerie rescapés de la colonie espanole et des pilleurs, ce sont des sites fragiles et d'une rare finesse que nous vous proposons de découvrir ici.
Envol de Paris ou province à destination de Lima via Madrid sur Iberia. Arrivée dans la capitale et transfert à votre hôtel.
Journée libre. Visite du centre historique de la capitale. Entre la Plaza San Martin et la Plaza de Armas les opulents balcons en bois ouvragé se détachent des anciens palais espagnols. Découverte de l’héritage baroque, symbolisé par le couvent San Francisco. L'après-midi, le Musée de l’or vous dévoilera sa fabuleuse collection d’orfèvrerie pré-hispanique.
Transfert à l'aéroport et envol vers Trujillo au nord du pays. Entrée dans l’univers pré-inca où l'océan fertile, grâce au courant froid de Humboldt, a permis l'installation et le développement de sociétés hautement organisées, dont la plus prestigieuse reste la civilisation Mochica (-100 avt. JC à 600 de notre ère). Malgré l'environnement désertique, cette mer nourricière complétée par l'eau douce en provenance des Andes, contribua à l’avènement de puissants royaumes qui établirent des grandes cités de sable que l'on redécouvre aujourd'hui. C’est ici que les plus prolixes fouilles de l'archéologie mondiale à la fin du XXe siècle, ont révélé le faste funéraire de ces grands seigneurs, source inouïe de connaissances, mais encore voilées de mystères…
Découvrez Trujillo, l’une des plus jolies cités coloniales du Pérou, pur héritage de l’Espagne de la Conquista. Fondée au XVIe siècle, elle se singularise par la vivacité des couleurs et les grilles en fer forgé de ses anciens palais. A la visite d’une « casona » remarquez les fastes de l’oligarchie espagnole d’alors. Au sud de la ville accédez à l’ancienne « capitale » mochica, où trônent au pied de la montagne sacrée du « Cerro Blanco », le temple majeur de la culture mochica, la pyramide de la Lune. On y découvre que la technique de superposition architecturale à chaque avènement royal, a permis la conservation de superbes bas-reliefs polychromes, dont certains représentent le terrible dieu « décapiteur » Ai-Apaec. Ici, sous l’œil du chef suprême, se déroulaient des cérémonies rituelles souvent accompagnées de sacrifices, notamment lors d’épisodes climatiques exceptionnels. Quant aux pièces précieuses exposées dans le magnifique musée du site, elles mettent en exergue les croyances surnaturelles, animaux, végétaux ou quatre éléments, tous prennent vie grâce à la maîtrise de céramistes hors pair. Visite de Chan Chan, l'ancienne capitale chimu, puissant royaume postérieur aux Mochicas avant sa conquête par les Incas. Construite en bord de mer à partir du XIIIe siècle, elle est la plus grande cité en terre crue du continent. La décoration géométrique épurée, inspirée par l’environnement maritime, étonne par son unité et sa modernité. Excellents pêcheurs grâce à l’invention du « caballito », hydrologues inventifs et grands commerçants, les Chimus héritèrent aussi du talent d’orfèvres des Mochicas et Lambayeques (ou Sicans).
Route vers le nord sur la mythique Panaméricaine. Grâce à la richesse des découvertes archéologiques de ces trente dernières années, la "ruta mochica" est aujourd’hui l’une des axes majeurs du monde précolombien. En 2006 au cœur de la pyramide Cao Viejo du site d’El Brujo, fut découverte la tombe inviolée d’une jeune femme mochica que l’on nommera « la Señora de Cao ». Les insignes et les emblèmes de son trousseau funéraire (couronnes, diadèmes, massues, ornements de nez, colliers etc.) ainsi que les tatouages (serpents et araignées) sur son corps momifié parfaitement conservé, révélèrent son statut de haute dirigeante, fait inédit dans l’Amérique préhispanique. Datée du début du IVe siècle, à l’apogée mochica, le mausolée de cette grande prêtresse fut longtemps vénéré. Après le parcours dans la pyramide, notamment autour du tombeau encore décoré de fresques polychromes, le superbe musée permet d’admirer le trésor excavé. Notamment les ornements de nez en or et argent symbolisant la dualité, sacrée chez les Mochicas. Son corps repose à l’abri d’une salle dédiée permettant de voir ses saisissants tatouages. La science a permis de reconstituer en 3D le visage de celle qui restera pour toujours, la première prêtresse-dirigeante américaine connue et révolutionna les connaissances sur la culture mochica. Route et arrivée à Chiclayo.
Passage par le grand marché central de la ville, bien organisé par secteurs il permet de prendre part à la vie locale. Chiclayo étant un bastion péruvien des croyances surnaturelles, la partie consacrée à la « sorcellerie » et aux remèdes en tout genre est à ne pas manquer. Rencontre avec un « curandero » pour aborder cette réalité. Le reste de la journée sera consacrée à l’époque sican (ou lambayeque), culture postérieure aux Mochicas, développée entre 750 et 1 150 apr. JC., qui sera absorbée par les cultures chimu puis inca. La genèse de cette nouvelle société débute avec l’arrivée par la mer d’un roi légendaire, Naylamp, qui deviendra le nouveau dieu tutélaire. Première escale au site monumental de la vallée des pyramides de Tucume, ancienne capitale initiée à partir du VIIIe siècle. Sur 220 hectares, vingt-six structures en terre, héritage des structures palatiales en adobe de l’élite sican. Bien qu’ils aient beaucoup souffert des épisodes d’El Niño, ces désormais hauts tumuli de sable présentent à leur base, certains bas-reliefs aux figures hybrides expressives, notamment sur la Huaca Las Balsas. Le musée très moderne, permet de parfaitement visualiser et décoder, les complexes décorations narratives des céramiques funéraires. Retour à Lambayeque pour une visite des salles consacrées à la découverte en 2011 de la chambre funéraire datant du XIIe siècle, de la « Prêtresse de Chornancap ». Cette lointaine alter-ego de la « Señora de Cao », conforte l’idée qu’un pouvoir semi-divin fut transmis de femmes en femmes durant des centaines d’années, formant une élite dirigeante féminine, inédite dans tout le monde préhispanique américain. Ce site de la Huaca Chonancap, proche de la côte, a permis de saisir la mise en scène rituelle de la fermeture du tombeau. Décédée à 45 ans, elle fut retrouvée dans une position assise, accompagnée de huit personnes. Son trousseau funéraire, comme les décorations d’oreilles en or ou les colliers de spondyle, coquillage orangée parmi les matériaux les plus précieux de l’époque, font preuve de son statut de haute dignitaire de la théocratie sican. Tout comme la « Dame de Cao » son visage a été scientifiquement reconstitué en 3D. Retour à Chiclayo.
Journée consacrée à ce que l’on considère comme le détonateur qui révéla au monde la grandeur de la civilisation mochica. Pour la première fois en 1987 fut découverte une nécropole ignorée des "huaqueros" (les pilleurs de tombes), qui allait s’illustrer comme le trésor funéraire connu le plus fabuleux de tout le continent, souvent comparé à celui de Toutankhamon. Il fut aussi une source inouïe de savoirs sur cette culture alors méconnue. En premier lieu visite du site de la Huaca Rajada-Sipan, l’ancienne pyramide où furent excavées jusqu’à 2010, un total de seize sépultures de dignitaires ayant vécu à diverses périodes. Reconstituées, elles permettent de saisir les codes du rituel funéraire. La plus richement décorée est sans nul doute celle du « seigneur de Sipan », la plus haute personnalité mochica connue à ce jour. Roi-prêtre-guerrier divinisé, il régna aux alentours du IIIe siècle de notre ère. A aussi été trouvée dans la tombe n°3, ce que les tests ADN révèleront comme son ancêtre direct, le « vieux seigneur de Sipan », évoquant ainsi des dynasties régnantes. Le musée créé en 2009 est consacré aux objets trouvés dans les trois dernières tombes fouillées (14, 15 et 16). En complément du site du matin, visite à Lambayeque de l’un des plus beaux musées d’Amérique latine, le prestigieux "Museo Tumbas Reales". Il est consacré à la fabuleuse collection d’orfèvrerie trouvée dans les tombes de la Huaca Rajada-Sipan. Parfaitement mise en lumière, la sophistication de ces somptueuses œuvres d’art en or, argent, spondyle, turquoise, nacre et lapis-lazuli, révèle toute la pompe utilisée par les hauts dignitaires mochicas. Dans cette profusion de pièces d’orfèvrerie (coiffes, pectoraux, colliers, bracelets, sceptres...) d’une beauté à couper le souffle, on saisit le haut savoir-faire des orfèvres mochicas. Retour à Chiclayo.
Transfert à l'aéroport et envol à destination de Madrid via Lima.
-Les vols transatlantiques de Paris sur Iberia via Madrid
-Les vols intérieurs sur Latam Airlines
-Le transport terrestre avec véhicule privé et chauffeur hispanophone
-Les visites mentionnées avec entrées aux sites et musées accompagné d'un guide francophone
-Les hébergements avec petit déjeuner.
*Prix minimum sous réserve de disponibilité sur la base de 2 participants en chambre double.
Les assurances (intégrant les garanties épidémies/pandémies), assistance-rapatriement-bagages : coût 1,5% du montant du voyage et annulation : coût 4,5% du montant du voyage (ou 3,5% en complément des cartes bancaires premium). EN SAVOIR PLUS notamment sur les combinés à tarif dégressif.
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