5 questions à Florie-Anne, « Cigogne » de l’association Un petit bagage d’amour
Dans le cadre de la journée de solidarité 2021, qui se déroule traditionnellement le 11 novembre dans nos Maisons, nos collaborateurs volontaires ont participé à la mission de l’association « Un petit bagage d’amour », qui œuvre à aider les futures mamans à accueillir leurs bébés dans la dignité.
Rencontre avec Florie-Anne, secrétaire générale de l’association. L’occasion de mettre la solidarité à l’honneur, thème qui nous est cher et que nous mettons au cœur de nos actions durables dans le cadre de notre engagement pour un tourisme responsable.
Préparer sa valise pour la maternité est un vrai plaisir pour la plupart des mamans. Mais pas pour tout le monde… Nous sommes là pour répondre aux besoins matériels des femmes, pour les écouter et éventuellement les orienter vers d’autres partenaires sociaux.
Comment est né Un Petit Bagage d’Amour ?
Florie-Anne : En 2016, Samra Seddik, sage-femme, a été bouleversée par la rencontre avec une femme enceinte de jumeaux. La future maman ne disposait que de deux sacs plastiques en guise de valise de maternité. L’idée de l’association est née, avec l’objectif de fournir tout le matériel nécessaire aux femmes enceintes et aux mamans dans la précarité ou réfugiées, soit à la rue, soit hébergées par le 115, ou, dans le meilleur des cas, dans des foyers pour quelques semaines. Pour qu’elles puissent accueillir leurs bébés dans de bonnes conditions et dans la dignité.
Où se trouvent vos antennes et comment fonctionnent-elles ?
Florie-Anne : Aujourd’hui, l’association est installée dans une ancienne bibliothèque de l’église Saint-Sulpice à Paris, gérée en partenariat avec l’association SAJM de l’église et les membres du bureau de l’association UPBDA. C’est un lieu de stockage des dons et de distribution de bagages. Au-delà des 9 membres de l’association issus du milieu de la petite enfance ou sensibles à la cause des enfants, on compte un noyau d’une cinquantaine de bénévoles de tous horizons, que l’on appelle « les Cigognes ». Nous travaillons avec plus de 100 assistants sociaux et centres d’accueil et nous distribuons plus de 150 bagages par mois. Et nous avons une vingtaine de nouvelles antennes, créées ou en cours de création, à Rennes, Le Mans, Lille, Bordeaux, Perpignan.
Parlez-nous de la mission des bénévoles…
Florie-Anne : Comme les collaborateurs des Maisons du Voyage cette année, en tant que bénévole, vous apportez votre aide pour le tri des dons, la préparation et la remise des petits bagages d’amour composés de vêtements, sorties de bain, couvertures, accessoires de puériculture (chauffe-biberons, porte-bébé, poussettes, lit-parapluies, couffins, transats…). Tout pour bien démarrer cette nouvelle vie de maman. Il n’y a aucune contrainte pour être bénévole. Une demi-heure de disponibilité certains week-ends, c’est déjà très bien !
Quels sont les projets de l’association ?
Florie-Anne : Nous souhaitons poursuivre le développement de l’association pour répondre aux sollicitations malheureusement croissantes. Nous aimerions également développer notre champ d’action concernant l’hébergement d’urgence, créer des emplois au sein de l’association, disposer de locaux additionnels à Paris ou en région Parisienne, afin de pouvoir recevoir le temps d’un café les mamans, chose impossible dans la crypte, créer de nouvelles antennes… Il y a tant à faire !
En mot pour conclure ?
Florie-Anne : Si vous souhaitez nous aider, vous êtes les bienvenus ! Cela peut être une fois par semaine, par mois, par an, bref selon vos disponibilités. Nous sommes à la recherche de bénévoles, mais aussi de locaux à Paris et en région parisienne, de mécénats, de partenariats. Nous avons par exemple un partenariat avec l’entreprise MAM pour la fourniture de matériaux de puériculture. Particuliers, entreprises ou organismes publics, tout le monde peut contribuer à faire vivre et perdurer l’association.