L’île de Miyajima ou l’image du portique rouge vermillon, planté dans la baie d’Hiroshima, qui annonce le sanctuaire d’Itsukushima, classé au patrimoine mondial de l’Unesco… Un paysage d’estampe où le shintoïsme prend tout son sens. Après une traversée de quinze à vingt minutes depuis le port de Miyajima Guchi, on pénètre dans l’enceinte sacrée, univers des dieux. Le début de la découverte de l’art et la culture de l’île, à travers nos voyages sur mesure et circuits accompagnés au Japon.
Le sanctuaire d’Itsukushima fut initialement bâti en 593, puis reconstruit sous sa forme actuelle en 1168 par le maître le plus puissant de l’époque, Taira no Kiyomori (1118-1181), entre la mer du Seto et le mont Misen. Composé de plusieurs bâtiments harmonieusement disposés, dont les couleurs contrastent avec la mer et la végétation, il illustre parfaitement l’architecture shintoïste des derniers siècles, qui se fond dans un décor naturel de toute beauté. Lanternes, scène de théâtre Noh, le site est prêt à accueillir les festivités au gré des saisons.
L’île de Miyajima se visite toute l’année. Le printemps, saison des cerisiers en fleurs, et l’automne, avec l’allée des érables du parc Momijidani et les forêts du mont Misen qui se parent de couleurs flamboyantes à la mi-novembre, sont deux saisons particulièrement envoûtantes. En mars, on apprécie également le festival de Kiyomori, célébré en hommage à Taira no Kiyomori. Le festival de Kangensai, le plus populaire de l’île, se tient lui à la mi-juillet, laissant à découvrir les rituels shintoïstes et la musique ancienne appelée « kangen ».
Besoin d'un conseil ?
01 40 51 95 00